l’enjeu de ce livre sur la métapolitique des conflits entre l’Allemagne et la France est de comprendre pourquoi les guerres sont revenues tout le temps.
est-ce dû à la conception erronée de l’histoire ? est-ce la résultante de la géographie ? est-ce dû à la négligence des analystes sur la compréhension du paramètre temps ? est-ce la pression de l’économie ? est-ce la découverte de nouvelles techniques ? Ou ne serait-ce pas dans la nature des hommes ?
À ces multiples questions, il faut apporter des réponses construites par déduction grâce à l’histoire et aux sciences humaines. les plus récentes permettent de simplifier ces questions par quatre réponses que l’auteur pose comme hypothèses ou postulats : le temps présent n’existe pas, c’est une illusion cartésienne ; la géographie d’un lieu fait son histoire, la nature des lieux crée les conflits ; la résurgence des conflits n’est pas un hasard mais une constante cyclique ; les hommes sont au centre des causes, qu’ils soient des héros, des traîtres, des vainqueurs ou des vaincus, des suiveurs ou des visionnaires.
les autres réponses politiques, juridiques, économiques, philosophiques, voire religieuses, avec leurs cortèges de rai- sons tout aussi fausses les unes que les autres, s’abritant confortablement sur des bonnes raisons dans leurs domaines respectifs, ne sont que l’écume des choses. Telle est la thèse de ce mémoire argumenté dont l’objectif est de dénoncer les pathologies sous-jacentes aux apparences et, par voie de conséquence, de donner, vous donner des clefs de compréhensions pour analyser nos guerres les plus récentes et se guérir des comportements individuels ou collectifs pathologiques qui sont à l’origine de nos malheurs.
guérir de la guerre, comme le désirait erasmus dans sa formule célèbre « faire la guerre à la guerre », relevait surtout de bons sentiments. elle est une attitude qui doit être revue à la lumière de l’histoire terrible de ce xxe siècle qui nous a laissé deux apports disruptifs incontournables : la bombe atomique et la théorie quantique.
– la première a installé de force l’idée d’une destruction mutuelle, d’où le concept de
– la seconde nous fournit aujourd’hui des outils d’interprétation qui nous expulsent du champ d’analyse traditionnel d’un temps linéaire, non séquentiel, alors que les événements étaient jusqu’à présent notés comme répétitifs sans que l’on puisse s’en prémunir !
un tel mémoire ne peut être écrit que par un défenseur de l’humanisme, sans prendre à la lettre les arguments développés par ceux qui ont eu une formation spécialisée dans les domaines de la défense, du droit, des affaires internationales, de l’histoire, qui ont de très bonnes raisons de faire valoir leurs idées méritoires, mais incomplètes par
la formation trop spécialisée de leurs auteurs. Tel n’est pas l’objectif de ce mémoire, qui se situe dans un champ de connaissance élargi au-delà de chaque spécialité. Ce mémoire veut se placer au-delà des spécialisations pour édifier une nouvelle branche de la politique, la métapolitique de conflits dont notre société a besoin et qui pourrait être le premier chapitre de cette nouvelle science à développer la science de la paix.
ACHAT POSSIBLE EN NUMERIQUE